Mr Jean-Marie HENTZEN
jean-marie.hentzen@wanadoo.fr
Futurs équipiers VSAB
Le groupe des jeunes recrues devant le VSAB du CI
Metzervisse, avec le matériel qui a permis de compléter leur formation.
Y sont abordées, entre autres sujets,
les affections spécifiques tel que le «crush syndrome », conséquence d’un écrasement prolongé
(plusieurs heures) d’une masse musculaire importante (cuisse, mollet, épaule,
bras), le «blast », un abri gonflable permettant aux sapeurs-pompiers
de ne pas êtres dérangés dans leurs tâches lors d’un secours à victime, les
morsures et piqûres d’insecte ainsi que toutes les techniques de relevage et
brancardage, ou encore les techniques de bilan comme la sat,
prise de tension, glycémie, etc.
Les stagiaires bénéficieront en outre
d’une formation spécifique sur le «spine bloc », venant tout droit des USA, qui est le
système de blocage sur planche de la tête et du reste du corps (les fans de
Trente-cinq heures + soixante
Soit près de trente-cinq heures de
cours, mais pour beaucoup d’entre eux, très enthousiastes et volontaires, du
travail personnel supplémentaire car tous se réunissent le soir pour travailler
les techniques apprises.
La formation est supervisée par le médecin capitaine Marc Koch et placée sous
la surveillance de l’instructeur Marc Wilhelm, du sergent
Publié le 21/01/2010
Près de cinquante pompiers… Plusieurs sapeurs sont arrivés par mutation : le
sergent-chef Olivier Mangin, le caporal-chef Samuel Hossman
et En ce début d’année, le centre d’intervention de secteur de Metzervisse
enregistre l’arrivée de nombreuses recrues qui font grimper les effectifs.
Une bonne nouvelle qui s'accompagne de quelques inconvénients. Le garage du Centre d’intervention de secteur, en partie libéré des
véhicules qu’il abrite en temps normal, a accueilli l’ensemble des hommes et
femmes qui composent son effectif, avec leur conjoint, sans oublier les
vétérans et leurs invités, pour cette cérémonie de vœux qui est également
l’occasion de présenter officiellement les nouveaux personnels venus grossir
l’effectif. Cette année en effet, plusieurs sapeurs sont arrivés par
mutation, à savoir le sergent-chef Olivier Mangin venant du Cis de Yutz, le
caporal-chef Samuel Hossman arrivant du CI de Hombourg-Budange et L'espoir d'une nouvelle caserne Le Publié le 12/01/2010 |
Formation d’équipe pour les nouveaux pompiers
Actuellement se déroule au centre d’intervention de secteur de Metzervisse une formation d’équipe de sapeur-pompier volontaire (FESPV) qui réunit neuf femmes et hommes volontaires. Une étape indispensable avant d'être autorisé à partir au feu.
Depuis fin février et jusqu’au 24 avril prochain, jour de l’examen final à Thionville, neuf soldats du feu récemment intégrés, hommes et femmes venus de Metzervisse, Volmerange, Yutz, Kœnigsmacker, Thionville et Uckange, reçoivent une Formation d’équipe de sapeur-pompier volontaire (FESPV). Au centre d’intervention de secteur de Metzervisse, ils assimilent les cinq modules du programme que sont la culture administrative des sapeurs-pompiers (hiérarchie et organisation du SDIS), les notions de responsabilité, la tenue et l’hygiène dans diverses situations, les manœuvres incendie et le sauvetage en binômes, l’appareil respiratoire individuel, le lot de sauvetage, les risques technologiques et naturels ainsi que les connaissances sur les engins, le matériel, les hydrants, etc.
Cette formation, supervisée par le lieutenant Jean-Paul Deratte, est placée sous la responsabilité de l’adjudant-chef Mathieu Faber, assisté de formateurs du centre de secours et des centres de Kédange, Moyeuvre et Inglange. Ils apprennent à ces recrues tout ce qu’ils auront à savoir pour bien démarrer dans leur métier. Pour ce faire, les stagiaires effectuent de nombreuses manœuvres en extérieur pour se placer dans des situations les plus proches de la réalité. C’est ainsi que le site de l’entreprise Semin de Kédange a servi de cadre à un exercice visant à mettre en œuvre un système d’aspiration d’eau à partir de la Canner. Les stagiaires abordent aussi les problèmes de capture d’animaux, de tronçonnage et d’éclairage du site d’intervention.
Outre cette initiation pratique, un important travail personnel est exigé de la part de chacun, car le sapeur-pompier aujourd’hui intervient de plus en plus dans des domaines où des vies humaines sont en jeu.
L’obtention de leur diplôme de FESPV permettra à ces jeunes de commencer à intervenir aux côtés de leurs aînés dans leur centre d’intervention respectif et préparer les formations validantes ou obligatoires suivantes.
Pompiers en manœuvre nocturne
Plus de la moitié de l’effectif du centre d’intervention de secteur de Metzervisse a participé à une impressionnante manœuvre nocturne, histoire de tester le groupe en grandeur nature dans des conditions difficiles mais courantes en intervention.
A 21h, vient de se produire à Metzervisse, un terrible accident ! Un véhicule a fauché un cycliste et a coupé un coffret gaz, celui-ci s’enflamme de suite. Le constat est terrible avec une victime coincée dans le véhicule et un cyclotouriste éjecté à plusieurs mètres. » Voilà planté le décor de la manœuvre qui s’est déroulée dans la nouvelle rue Jandik, qui accueillera bientôt le lotissement Les Coquelicots. « mais tout cela n’était qu’un exercice opérationnel qui a réuni plus de trente sapeurs pompiers sur le terrain, confie le sergent Eric Coilliot, responsable des formations secours à personnes du CIS. L’entraînement nocturne est important. Près de 80 % de nos interventions en secours routier le sont de nuit ! »
Pour cet exercice, préparé depuis près de deux mois mais dont les détails avaient été tenus secrets pour une meilleure efficacité, le sergent Eric Coilliot a mobilisé les efforts de plusieurs autres moniteurs du centre de Metzervisse, à savoir le lieutenant Jean-Paul Deratte, adjoint au chef de centre, le sergent-chef Pascal Dellliste et le sapeur Jean-Michel Gérard, de Hombourg Budange avec l’adjudant-chef Bologne, mais aussi les infirmières Sager et Tritz du 3SM de Thionville. De plus des victimes, maquillées au plus proche du réel, étaient également de la partie.
Naturellement, un déploiement important s’imposait pour cet accident hors du commun, et tout le matériel du centre de secours a été réquisitionné, à savoir deux VSAB (secours aux blessés), un FPT (fourgon pompe-tonne), un FSR (secours routier) et un véhicule chef de groupe, sans oublier le véhicule du 3SM de Thionville pour renforcer le dispositif.
Après la reconnaissance sur le terrain, le travail des secours a pu s’organiser sur les trois fronts concernés. « Car si le véhicule accidenté a parfaitement pu être repéré et la fuite de gaz vite colmatée, le cycliste n’a pu être localisé que grâce au recoupement d’indices, a poursuivi Eric Coilliot. Nous ne devons négliger aucune piste, et le cycliste avait été projeté dans les fourrés. » Au bout d’une heure et demie d’efforts, à la lumière des phares halogènes du FPT pour la désincarcération, les deux victimes, le cycliste et l’automobiliste, ont pu être stabilisées dans les VSAB. L’ensemble sous l’œil de superviseurs désignés et d’une délégation municipale emmenée par Pierre Heine, maire, qui avait donné les autorisations nécessaires pour que l’exercice puisse se dérouler en ville. Cet exercice s’est révélé d’un apport important dans la cohésion du groupe et d’un profond apprentissage du travail de nuit.
Effectifs et interventions en hausse au Cis
L’assemblée générale du C.I.S. de Metzervisse a fait ressortir une hausse sensible des effectifs et des interventions. Mais les volontaires seront toujours les bienvenus!
Pour le lieutenant Thierry Jacob « Le recrutement est toujours d’actualité pour assurer la pérennité du centre ». Se présenter à la caserne le week-end de préférence ou contacter le chef de centre au 03 82 56 94 81 ou 06 21 08 74 35, ou encore Jean-Paul Deratte, son adjoint au 03 82 56 99 58 ou 06 29 76 50 29.
Il a ensuite dressé le bilan de l'année 2009 du Cis qui fait apparaître des sorties en augmentation de 13,9 % soit 598 (contre 525 en 2009), dont une majorité de sorties VSAB (secours et assistance aux blessés). Sept mille huit cents heures ont été consacrées aux gardes casernées. « Le problème des disponibilités en journée, même s’il s’améliore quelque peu, reste récurrent» a constaté Thierry Jacob.
Les pompiers ont vérifié 351 poteaux et réserves d’incendie dans dix-huit communes en 2009, dont certaines ont des conduites trop vétustes ou des poteaux trop âgés pour pouvoir être testés.
Travaux
En 2009, les bureaux du Cis ont été rénovés, un nouvel atelier mécanique installé, la façade du bâtiment repeinte et les chéneaux refaits, les fenêtres des garages remplacées, sans oublier l’amélioration de la gestion de l’alerte et l’automatisation des portes.
Jean-Paul Deratte, adjoint au chef de centre a dressé le bilan des formations de maintien des acquis et stages organisés au Cis, Eric Coilliot celui du secourisme tandis qu’Yves Bornèque a évoqué l’activité des JSP.
Thierry Jacob a remercié la municipalité et les personnes qui ont contribué à la bonne marche du centre.
Pour l'amicale, Cédric Moritz, président, a rappelé les activités de 2009 : pot du Nouvel An, journée familiale, lbiathlon de L’Arc Mosellan, lprésentation des calendriers dans les villages défendus par le Cis sans corps de sapeurs-pompiers, repas de Sainte-Barbe et l’arbre de Noël de l’amicale, reconduites en 2010.
Le comité a été renouvelé, toujours présidé par Cédric Moritz, avec Thierry jacob comme adjoint; Charles Perrin, trésorier et Patrck Huentz, adjoint; Jean-François Arnould, secrétaire et Sébastien Keuvreux, adjoint; Cécile Anderbourg, Alexandre Bichel, Fabien Finé, Sébastien Teuchert, Michael Jacob, Jérome Jacquemart, Jean- Michel Gérard, Jean-Jacques Leroy, Eric Coilliot et Grégory Georges, assesseurs.
Le mot de la fin est revenu à Pierre Heine qui a rendu hommage aux sapeurs pour leur investissement et souligné la bonne entente entre les pompiers et la municipalité.
Publié le 16/04/2010
Examen en vue pour douze stagiaires
La formation des équipiers VSAB, dont les
interventions représentent une part toujours plus importante de leurs missions.
Photo RL
Le centre de secours de Metzervisse a accueilli une
formation des futures équipes VSAB (véhicule de secours et d’assistance aux
blessés).
Après avoir déjà suivi
une instruction de près de quatre-vingts heures sur le secours à personnes, les
équipiers reçoivent maintenant une formation de seize heures sur l’utilisation
des outils de désincarcération et vingt-quatre heures sont axées sur l’anatomie
et la physiologie du corps humain.
Cela a pour but de
transmettre au centre 15 (médecin régulateur) un maximum d’informations afin
d’orienter les secours avec un résultat optimal. Cette formation est l’une des
plus difficiles, elle est composée de trois épreuves, une écrite et deux
manœuvres de secours à personnes.
La mission de ces
nouveaux équipiers est de remonter toutes les informations de bilan au chef
d’agrès de l’ambulance.
Le sergent
« Nous sommes
toujours heureux d’avoir le corps médical à nos côtés, précise de sergent
Eric Coilliot. Les formations deviennent de plus en
plus spécialisées et de se sentir soutenu et aidé est très important. Nous
préparons tous les cours et l’erreur n’est pas permise, il en va de notre
qualité des secours. Marc Koch est toujours disponible pour nous, et la vue de
médecin pendant les cours valorise nos efforts de préparation. »
Samedi 12 juin
les dix stagiaires passeront leur examen, Le jury sera présidé par
l’instructeur de secourisme l’adjudant-chef Jean-Frédéric Haury
du centre de Yutz, les membres du jury viendront de Thionville.
« Je leur
souhaite bonne chance à tous, ils le méritent tous, mais j’ai une pensée très
particulière pour des stagiaires ayant près de 20 ans de services et qui
souhaitent avoir le même niveau que les nouveaux arrivants. L a formation a
changé durant toutes ces années, ils doivent redoubler d’efforts et rien que
pour cela je les admire, ce n’est pas si simple », conclut Eric Coilliot.
Publié le 08/06/2010
La section de JSP de retour au CIS …Après quelques
années passées en décentralisation à Veckring, la
section des jeunes sapeurs-pompiers
du centre d’intervention de secteur
de Metzervisse réintègre
le giron du CIS et vient
de démarrer l’année d’instruction au chef-lieu de canton. Pierre Heine, maire, et le lieutenant Jean-Paul Deratte,
chef de centre adjoint, sont
venus saluer cette nouvelle promotion. Les onze
jeunes filles et garçons de premier et troisième
niveau sont ainsi placés sous la direction
de l’adjudant Olivier Mangin,
nouveau responsable de la section, secondé par le sergent Jérôme Marchiol. Au programme pour les
nouveaux JSP, Antonin Masson, Mathieu Kingler, Aymeric Velasco et Nathan Belin
de Metzervisse, Logan Borgèse
de Distroff, Elisa Lemmery
de Metzeresche et Cyril Raeymaekers
de Hombourg-Budange, niveau
1, Gilles Dimarco de Metzervisse,
Antoine Vellinger de Klang,
Emilie Nemeth de Bettelainville et Vincent Schivre, niveau 3, huit séances d’ici à Noël. Des
séances alternant des cours théoriques
dans une salle de classe mobile mise à disposition par la mairie
le samedi matin, des exercices pratiques et du
sport. Ce cocktail d’activité
doit les conduire, à l’âge de 16 ans, à passer le
brevet de cadet pour pouvoir être
intégrés dans les équipes des casernes des soldats du feu. La formation des niveaux 2 et 4 est assurée au centre d’intervention
de Kédange. Publié le 04/10/2011 |
Session de rattrapage pour les JSP… La caserne des pompiers de
Metzervisse a accueilli les épreuves de rattrapage au niveau 3 et 4 des
jeunes sapeurs-pompiers. Près de trente candidats se sont présentés afin de
participer à cette session pour obtenir leur diplôme de niveau d’étude,
composé d’une épreuve écrite, d’une manœuvre incendie et d’une épreuve
d’utilisation du lot de sauvetage. Le sergent Julien Onysko, responsable de la section de Metzervisse, a
préparé, avec son équipe d’encadrement de la section, l’organisation de cette
journée. « C’est un moment important pour ces jeunes, a-t-il confié. C’est
l’aboutissement d’une année d’enseignement. Ils ont beaucoup de chance de
pouvoir rattraper une épreuve échouée. Je suis issu de la filière JSP, je
sais ce qui se passe dans leur tête. L’organisation de cette journée a été,
pour moi une première, mais certainement pas une dernière puisque je viens de
reprendre la section depuis quelques semaines. Je souhaite donner au JSP l’envie
d’apprendre et de venir renforcer nos rangs, nous en avons besoin ». Les résultats ont été annoncés
par l’adjudant-chef Janssen, responsable des sections JSP de la compagnie et
qui a regretté « malheureusement pas 100 % de réussite, mais cette année
a été bonne. La formation des JSP est importante et je souligne l’engagement
de l’ensemble des moniteurs et aides moniteurs qui sont à nos côtés toute
l’année, c’est notre relève et il est important d’enseigner à tous ces jeunes
nos valeurs et les bases, car dès 16 ans, ils sont amenés à participer aux
secours avec les pompiers volontaires. Peu de personnes le savent ! En effet,
au lieu de jouer au ballon ou de traîner dans les rues, ces jeunes sont en
caserne et participent aux cours presque tous les samedis. » L’enseignement des JSP est étalé sur quatre
années, c’est un enseignement identique à celui de l’Education nationale,
celui-ci est encadré et réglementé, le cursus est identique à toutes les
sections du département. Publié le 01/07/2012 |
Une grande majorité des habitants du village a joué le jeu en défilant costumée. Photo Philippe NEU= p>
L’espace d’un week-end, le village de Metzervisse a
remonté le temps pour s’arrêter à celui de
Une transformation en musique puisque, cette année, l’association organisatrice Metzervisse village lorrain avait décidé de choisir comme thème La fête en fanfare. Une dizaine de formations, dont l’Harmonie de Yutz, l’Harmonie = de Thionville ou l’Ambiance Cuivre ont animé la journée en paradant dans les rues.
Sur les trottoirs, les artisans locaux se sont installés ou ont ouvert la porte de leurs ateliers afin de montrer leur savoir-faire : forge= ron, potier, boulanger, vitrier ont attiré l’attention des visiteur= s. « C’est vraiment intéressant de voir comment les gens des villages travaillaient avant. C’est instructif pour nous et pour les enfants », commente Gérard, jeune papa accompagné de ses deux garçons.
Devant le musée de l’école d’autrefois, la fou= le est dense, il faut presque faire la queue pour entrer. À l’intérieur, pas d’ordinateurs, d’écrans pl= ats, ni même de stylos-billes, mais des porte-plume, des encriers et des buvards. Les gamins du village sont même costumés en petits écoliers pour plonger le visiteur dans l’ambiance. Les buvette= s et les stands de restauration ne désemplissent pas. Et les 200 bénévoles mobilisés sur l’événement n’y sont certainement pas pour rien. À l’heure des compt= es, les organisateurs estimaient à environ 10 000 personnes le nombre de visiteurs sur l’ensemble du week-end. Il y avait plus de place qu’on ne l’aurait cru dans la machine à remonter le temp= s.